Samedi 26 septembre 2020 à 20h30, Chartres, Collégiale Saint-André
Regards sur la musique romantique
Marc Coppey, violoncelle, Claire-Marie Le Guay, piano

Le 250ème anniversaire de Beethoven est l’occasion de rappeler que cet immense compositeur, admirateur de Bach, Haendel et Mozart et formé au classicisme par Joseph Haydn, est aussi celui qui a ouvert la porte au romantisme en musique : l’émotion, la poésie, l’assouplissement des formes classiques sont au cœur de son œuvre.
Nombreux sont ceux qui ont suivi la voie ainsi ouverte. Ainsi, Robert Schumann, qui savait comme personne passer dans le même instant de la plus douce rêverie aux éclats les plus vigoureux, dans une totale liberté de formes, heureux mais tourmenté jusqu’à la folie. Mais aussi, plus tard, les romantiques de langue française, dont César Franck : on entendra une de ses œuvres les plus enthousiasmantes, associant la douceur, la tempête et la passion triomphante dans une grande homogénéité thématique.
Au service de ce programme romantique, deux instruments à la palette expressive incomparable : le piano et le violoncelle, qui chanteront aux mains de deux magnifiques interprètes, Claire-Marie Le Guay au piano et Marc Coppey au violoncelle.
Retour sur le concert
Premier concert « post-confinement » avec une grande affluence à la Collégiale pour vivre un concert de grande intensité avec deux interprètes au sommet de leur art.
Enfin , le 250ème anniversaire de Beethoven était l’occasion de rappeler que cet immense compositeur, admirateur de Bach, Haendel et Mozart, est aussi celui qui a ouvert la porte au romantisme en musique. Ainsi, les musiciens ont magnifiquement mis en lumières l’émotion et la poésie des 3ème et 4ème sonates.
Robert Schumann a suivi la voie ouverte par Beethoven. Il savait comme personne passer dans le même instant de la plus douce rêverie aux éclats les plus vigoureux, comme Marc Coppey et Claire-Maire Le Guay l’ont montré dans les Fantasiestücke op. 73.
En conclusion du concert la très belle sonate de César Franck où le violoncelle à la place du violon a donné une expressivité nouvelle et profonde. Deux bis ont été nécessaires pour répondre aux applaudissements enthousiastes du public.
Quelques photos






Photos © Didier de Royer

