Didier Ithursarry et Jean-Marie Machado le 4 juillet 2021 à Chartres

Dimanche 4 juillet 2021 à 18h00, Chartres, Salle Doussineau

LUA

Didier Ithursarry, accordéon, et Jean-Marie Machado, piano


Didier Ithursarry à l’accordéon et Jean-Marie Machado au piano dans « LUA » un programme hybride entre jazz et classique, avec des sonorités d’accordéon absolument fabuleuses et inattendues et des improvisations qui témoignent de l’imagination explorative de Jean-Marie Machado. Un dialogue dense et profond, enrichissant à l’esprit comme au cœur.


Retour sur le concert

Dans ce weekend musical « Ombres, Lumières et Poésie », le concert « LUA » a merveilleusement suivi le récital Ravel de la veille .  Du jazz « hybride » avec Jean-Marie Machado au piano et Didier Ithursarry à l’accordéon. Le voyage a commencé par un Sentier évanoui, dans un climat d’incertitudes et de quête de repérage sonore, dans un échange constant et une complicité qui a permis d’improviser librement sans jamais s’éloigner du thème central. Puis ce fut le tour à un mouvement perpétuel qui aspirait la lumière, une œuvre d’une teneur tzigane très scandée, une autre dans un mélange quasi oriental et ainsi de suite, jusqu’à l’évocation de Bagdad Café. Nous avons trouvé de grandes espaces pour nous évader, avec des reprises du piano et de l’accordéon dans une osmose totale et des improvisations qui allaient du classique au free jazz dans une plénitude et fluidité réjouissantes. Un concert qui a rendu heureux !

Quelques photos

Photos © Didier de Royer

Messages de Didier Ithursarry et Jean-Marie Machado

Clément Lefebvre le 3 juillet 2021 à Chartres

Samedi 3 juillet 2021 à 18h00, Chartres, Salle Doussineau

Clément Lefebvre

Maurice Ravel


En plus du concert en duo repoussé en janvier 2022, vous pourrez entendre Clément Lefebvre dans un récital pour piano seul consacré à Maurice Ravel.

Ce compositeur ira comme un gant à Clément Lefebvre, un poète-musicien qui s’est déjà distingué par un premier disque « Rameau Couperin » couronné d’un Diapason d’Or. Cette fois, il nous fera regarder dans les Miroirs en nous conduisant en Barque sur l’Océan, avant de nous faire danser la Pavane , le Passe-pied et des Valses Nobles, puis de nous faire admirer le Tombeau de Couperin.


Retour sur le concert

Un magnifique récital où nous avons pu nous immerger dans la musique de Maurice Ravel : « la sonatine » toute en souplesse et avec un toucher cristallin, « Les Miroirs » dont les extraits furent une belle parenthèse entre la Pavane, les Valses Nobles et le Tombeau de Couperin. L’interprétation de cette dernière œuvre, jouée avec une grande maîtrise et amplitude sonore, nous a entraîné dans une suite de pièces évocatrices, aux couleurs subtiles et changeants. C’était un très beau voyage raffiné entre ombres, lumières et poésie, où se sont mêlées couleurs et transparence perlée. Le public, très enthousiaste, a réclamé deux bis : « les roseaux » de Couperin et l’allemande de la suite en La de Rameau, deux autres pures merveilles !

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Photos © Didier de Royer

Message de Clément Lefebvre

Régis Pasquier, Jean-Claude Pennetier et Roland Pidoux les 5 et 6 juin 2021 à Chartres et Dreux

Samedi 5 juin 2021 à 18h30, Chartres, Chapelle de la Visitation
Dimanche 6 juin 2021 à 18h00, Dreux, Théâtre

Trio

Régis Pasquier, violon, Jean-Claude Pennetier, piano,
Roland Pidoux, violoncelle


Régis Pasquier, violon, Jean-Claude Pennetier, piano, et Roland Pidoux, violoncelle.

Pour notre grand bonheur, les membres de ce mythique trio ont décidé de se réunir pour ces deux concerts en Eure-et-Loir. Si le programme est encore une surprise, leur expérience de soliste se retrouvera, comme chaque fois, réinvestie au sein de leur trio par lequel ils expriment leur merveilleuse complicité. Notre association est très heureuse de pouvoir les accueillir à Chartres et à Dreux pour deux concerts qui resteront dans nos mémoires !


Retour sur le concert

Les musiciens, en véritable « trio de l’amitié » étaient ravis de se retrouver. Amis depuis leur passage au CNSM de Paris, chacun a mené une carrière de soliste, mais régulièrement ils se sont retrouvés en trio, une formation dans laquelle leur complicité s’est exprimée tout au long des années. Leur trio est devenu mythique et le public ne s’y est pas trompé, car les deux concerts étaient complets. Leur interprétation des plus beaux trios de Haydn, Beethoven et Schubert a suscité l’émotion et une ovation debout. Une magnifique façon de se retrouver après la longue période sans musique vivante que nous venons de vivre.

Quelques photos

Photos © Didier de Royer

Messages des artistes

Florent Héau et Emmanuel Rossfelder les 10 et 11 octobre 2020 à Chartres et Dreux

Samedi 10 octobre 2020 à 18h30, Chartres, Église Saint-Aignan
Dimanche 11 octobre 2020 à 18h30, Dreux, Chapelle royale

Alliage Précieux

Florent Héau, clarinette, et Emmanuel Rossfelder, guitare


La clarinette et la guitare sont deux instruments à la large palette expressive que l’on n’entend pas assez souvent associés. La guitare qui nous berce, qui chante aussi bien qu’elle tambourine, s’allie à merveille à la voix grave et chaleureuse de la clarinette, capable aussi de briller dans l’aigu.

Nous vous proposons d’entendre l’alliance rare de ces deux instruments dans un répertoire allant du XVIIe siècle à nos jours, de Marin Marais à Astor Piazzolla et Béla Kovács, en passant par Paganini (tout autant guitariste que violoniste), dans un duo original, raffiné, brillant et poétique. De très belles transcriptions contribuent à nous faire redécouvrir l’âme de pièces musicales que nous croyions si bien connaître. Avec aussi quelques belles surprises…

Le précieux alliage des sonorités de la clarinette et de la guitare est aussi celui de deux talents confirmés, ceux de deux interprètes au sommet de leur art.


Retour sur le concert

Nous avons vécu deux jours d’enchantement, avec Emmanuel Rossfelder à la guitare, virtuose, drôle , la musicalité aux bouts des doigts, et Florent Héau qui nous a épatés avec des sonorités insoupçonnées de sa clarinette, tantôt suaves, enrobées de velours, tantôt claires et fines comme des bulles de champagne qui s’envolaient dans l’église Saint-Aignan de Chartres ou la Chapelle royale de Dreux. En duo les deux complices nous ont montré un véritable « alliage précieux » de leurs instruments et de leur conception des œuvres interprétées avec brio et sensibilité. Le public ne s’y est pas trompé et a rappelé les musiciens à plusieurs reprises. Merci à ces deux grands musiciens pour ce week-end inoubliable !

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Marc Coppey et Claire-Marie Le Guay le 26 septembre 2020 à Chartres

Samedi 26 septembre 2020 à 20h30, Chartres, Collégiale Saint-André

Regards sur la musique romantique

Marc Coppey, violoncelle, Claire-Marie Le Guay, piano


Le 250ème anniversaire de Beethoven est l’occasion de rappeler que cet immense compositeur, admirateur de Bach, Haendel et Mozart et formé au classicisme par Joseph Haydn, est aussi celui qui a ouvert la porte au romantisme en musique : l’émotion, la poésie, l’assouplissement des formes classiques sont au cœur de son œuvre.

Nombreux sont ceux qui ont suivi la voie ainsi ouverte. Ainsi, Robert Schumann, qui savait comme personne passer dans le même instant de la plus douce rêverie aux éclats les plus vigoureux, dans une totale liberté de formes, heureux mais tourmenté jusqu’à la folie. Mais aussi, plus tard, les romantiques de langue française, dont César Franck : on entendra une de ses œuvres les plus enthousiasmantes, associant la douceur, la tempête et la passion triomphante dans une grande homogénéité thématique.

Au service de ce programme romantique, deux instruments à la palette expressive incomparable : le piano et le violoncelle, qui chanteront aux mains de deux magnifiques interprètes, Claire-Marie Le Guay au piano et Marc Coppey au violoncelle.


Retour sur le concert

Premier concert « post-confinement » avec une grande affluence à la Collégiale pour vivre un concert de grande intensité avec deux interprètes au sommet de leur art.

Enfin , le 250ème anniversaire de Beethoven était l’occasion de rappeler que cet immense compositeur, admirateur de Bach, Haendel et Mozart, est aussi celui qui a ouvert la porte au romantisme en musique. Ainsi, les musiciens ont magnifiquement mis en lumières l’émotion et la poésie des 3ème et 4ème sonates.

Robert Schumann a suivi la voie ouverte par Beethoven. Il savait comme personne passer dans le même instant de la plus douce rêverie aux éclats les plus vigoureux, comme Marc Coppey et Claire-Maire Le Guay l’ont montré dans les Fantasiestücke op. 73.

En conclusion du concert la très belle sonate de César Franck où le violoncelle à la place du violon a donné une expressivité nouvelle et profonde. Deux bis ont été nécessaires pour répondre aux applaudissements enthousiastes du public.

Quelques photos

Photos © Didier de Royer