Samedi 3 juin 2023 à 20h30, Chartres, Collégiale Saint-André
Dimanche 4 juin 2023 à 17h00, Dreux, Théâtre

Passions : Schumann, Brahms et Chostakovitch

Quatuor à cordes Ludwig et Diana Ciocarlie, piano

Après l’avoir entendu à la Collégiale Saint-André voici quelques années, le quatuor Ludwig revient, accompagné par Dana Ciocarlie au piano pour un programme qui comportera des œuvres connues et moins connues. Ils vous feront découvrir le merveilleux quintette pour cordes et piano, le monumental et magnifique opus 57 de Chostakovitch.

Ce sera en 2^ème partie du programme, en première partie vous entendrez d’abord Dana seule au piano dans des extraits de l’œuvre de Schumann, qu’elle a enregistrée en totalité, CD qui ont recueilli les éloges des critiques musicales. Le quatuor Ludwig enchaînera avec le quatuor n° 2 de Brahms et après l’entracte ce sera le quintette de Chostakovitch.

Le quatuor Ludwig a une très belle sonorité bien à lui, très fine et différente de la sonorité également très belle du quatuor Talich que vous aurez entendu en début d’année. Chaque quatuor à cordes a son identité sonore propre, ce qui s’entend particulièrement bien avec les deux exemples de 2023.

Retour sur le concert

En ce début juin, les deux concerts des Samedis musicaux étaient placés sous le signe des “Passions” ; il en fut largement question à la Collégiale de Chartres et au théâtre de Dreux !

En témoignent le tempérament de feu de Dana Ciocarlie au piano, sa gourmandise à communiquer avec le public, sa jubilation à jouer au clavier trois pièces virtuoses d’un Schumann amoureux en début de programme.

Le Quatuor n°2 de Brahms réunissait ensuite les quatre archets du Quatuor Ludwig pour une interprétation toute en finesse mettant en lumière la belle sonorité de leur ensemble dans une pièce peu souvent donnée en concert.

Le Quintette opus 57 de Chostakovitch rassemblait enfin les cordes et le piano. Dans cette œuvre magistrale, les cinq musiciens – magnifiquement à l’écoute les uns des autres – ont merveilleusement servi cette musique âpre et tendre, embarquant les auditeurs dans un tourbillon d’émotions et de passions. Bouleversé, le public a fait une ovation largement méritée aux artistes.

Quelques photos

Photos © Didier de Royer

Extraits du livre d’or

Messages du Quatuor Ludwig et de Dana Ciocarlie

Samedi 6 mai 2023 à 20h30, Chartres, Salle Doussineau

Soprano et piano

Voyage vers Paris – Orient Express
Marie Perbost, soprano, et Jean-Michel Dayez, piano

Des airs d’opéra mais aussi des chansons françaises. Vous pourrez entendre Rusalka, La Bohème, Les noces de Figaro, Faust…mais aussi Le cauchemar du chauffeur de taxi ou J’ai deux amants… Une soirée printanière avec de la belle musique mais aussi de franches rigolades.

Comme le dit Marie :  « Vous l’ignoriez peut-être mais vous venez de monter à bord d’un train, une sorte d’Orient Express saugrenu et musical ! Lancé à toute vapeur, il partira des forêts tchèques et fera toutes sortes de détours. Mais c’est une promesse, il vous conduira à bon port : au pied de la Tour Eiffel ! »

Révélation artiste lyrique aux Victoires de la musique classique en 2020.

Retour sur le concert

Le samedi 6 mai 2023, le décor était planté. Un piano, un tabouret…

Accompagnée par le pianiste Jean-Michel Dayez tout à l’écoute de sa partenaire, la délicieuse diva Marie Perbost prenait le public à témoin pour lui proposer un répertoire plus adapté à l’acoustique de la Salle Doussineau et davantage orienté vers le café-concert.

Avec beaucoup de talent et une grande générosité, dans un récital où l’humour le disputait à la poésie, la magnifique chanteuse, merveilleuse comédienne, emportait l’adhésion des spectateurs qui ont fait un triomphe aux deux superbes artistes.

Quelques photos

Photos © Benoît Naviaux

Extraits du livre d’or

Messages de Marie Perbost et Jean-Michel Dayez

Samedi 11 mars 2023 à 20h30, Chartres, Salle Doussineau
Dimanche 12 mars 2023 à 16h30, Chartres, Salle Doussineau

Autour de l’alto

Paul Zientara, alto, Gaspard Dehaene, piano, et Pierre Fouchenneret, violon

Un weekend autour d’un instrument généralement plutôt discret, mais qui a toute sa place comme instrument soliste, avec sa sonorité chaude et enveloppante.

C’est le violon alto, joué par le très talentueux Paul Zientara.

Pour l’occasion il s’est entouré de deux amis et à eux trois ils vous ont concocté un programme qui vous permettront d’entendre toutes les facettes de cet instrument, le samedi en compagnie de Gaspard Dehaene au piano et le dimanche avec Pierre Fouchenneret au violon.

Retour sur le concert

En ce deuxième week-end de mars, les deux concerts de Doussineau ont largement tenu la promesse des Samedis musicaux de faire découvrir aux auditeurs un merveilleux instrument : l’alto.

Samedi soir, le jeune et talentueux Paul Zientara, subtilement accompagné par Gaspard Dehaene au piano, nous offrait des Contes de fées (Märchenbilder) de Schumann et une Sonate de Brahms où se déployaient toute la douceur et la rondeur du timbre de l’alto.

Le dimanche après-midi réunissait l’alto et le violon, pour une fois sans les autres instruments du quatuor ! Le concert permettait d’abord à l’alto de se faire entendre seul, dans des pièces virtuoses de Vieuxtemps et de Bach où Paul Zientara a toujours su magnifiquement faire chanter son instrument en dépit des difficultés techniques.

Le violoniste Pierre Fouchenneret jouait seul à son tour.

Dans la Chaconne de Bach, la perfection de son jeu, son immense musicalité et la beauté absolue de cette pièce ont plongé les auditeurs dans un état de sidération et d’émotion intense.

Enfin, les deux chambristes passionnés conjuguaient leurs talents pour deux beaux duos de Mozart et Halvorsen, avant ceux de Bartok donnés en bis pour l’immense bonheur d’un public très enthousiaste et très généreux de ses applaudissements.

Quelques photos

Photos © Didier de Royer

Extraits du livre d’or

Messages des artistes

Samedi 28 janvier 2023 à 20h30, Lucé, Centre culturel Edmond Desouches
Dimanche 29 janvier 2023 à 16h00, Épernon, Les Prairiales

Chostakovitch et Dvorak
Ombre et lumière

Quatuor Talich

Le quatuor à cordes Talich est l’actuelle génération d’une prestigieuse lignée de musiciens tchèques applaudis dans le monde entier. Ils nous viennent de Prague, ville qui fait penser à la Moldau de Smetana, mais également à Antonin Dvorak, objet de leur récent enregistrement. Que souhaiter de mieux que le fameux quatuor américain de Dvorak interprété par le quatuor Talich ?  En dehors de cette œuvre connue, de très belles découvertes vous seront réservées !

Avec Jan Talich jr, 1^er violon,  Roman Patocka, 2^ème violon,  Radim Sedmidubsky, alto et  Michal Kanka, violoncelle.

Retour sur le concert

Le 28 janvier à Lucé et le 29 janvier à Épernon, le Quatuor Talich, venu tout droit de République tchèque, a attiré plus de 400 personnes.

Les deux fois une ovation a conclu un concert de très haut niveau comme on en voit rarement dans notre région. 

Chostakovitch et Dvorak étaient au programme, dont le premier pourtant pas réputé facile. L’engagement des musiciens a fait le reste et a convaincu l’audience, parmi laquelle de nombreux enfants venus avec leurs parents.

Les professeurs des écoles de musique d’Épernon, de Maintenon et le Conservatoire de Lucé avaient travaillé sur le programme avec leurs élèves, ce qui a montré ses résultats dans la fréquentation.

Merci aux professeurs (présents en nombre aussi) d’avoir fait ce précieux travail, encourageant dans un esprit de « transmission » pour l’équipe des Samedis Musicaux.

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Photos © Didier de Royer

Extraits du livre d’or

Message du Quatuor Talich

Samedi 3 décembre 2022 à 17h30 et 20h30, Chartres, Musée des Beaux-Arts

Salon viennois en 1830

Denis Raisin Dadre, flûte Csakan, et François Cornu, piano

Un vrai concert de clôture pour l’année 2022 pour créer l’ambiance de Noël dès début décembre, avec une soirée au temps des salons viennois en 1830.

La flûte hongroise Csakan a fait son apparition à Vienne en 1806, y est devenue très populaire notamment grâce au compositeur et interprète virtuose Ernest Krähmer.  Denis Raisin Dadre, spécialiste de toutes sortes de flûtes anciennes, s’est fait sienne également la technique si particulière de cette flûte « canne ».  Il est accompagné au piano par François Cornu qui, en soliste,  accentue l’atmosphère viennoise grâce à de belles pages de Schubert .

Retour sur le concert

Deux séances ont été nécessaires pour satisfaire tous les mélomanes, venus se régaler d’une ambiance de salon viennois avec Denis Raisin Dadre et François Cornu.

Les deux ont eu une parole convaincante pour nous entraîner dans leur voyage musical. A commencer par Denis Raisin Dadre qui a expliqué (et montré !) pourquoi la flûte Csakan s’appelait également flûte-canne. Étonnant d’imaginer une promenade à Vienne, une canne à la main, qui peut se transformer dans une très belle flûte le moment voulu.

Une sonorité brillante avec de grandes envolées dans les aigus, des pages virtuoses de Ernest Krähmer, plein de triple-croches et chromatismes alternées avec des dialogues flûte et piano annonçant le romantisme, puis un voyage au Tyrol avec une flûte qui imite le yodel des chanteurs du pays.

François Cornu a magnifiquement interprété notamment des moments musicaux de Franz Schubert pour que le public se sente vraiment transporté en Autriche et dans une atmosphère de décembre évoquant les fêtes de fin d’année à venir.

Quelques photos

Photos © Didier de Royer

Messages de Denis Raisin Dadre et François Cornu

Dimanche 2 octobre 2022 à 17h00, Chartres, Chapelle de la Visitation

Ensemble Doulce mémoire

Heureux qui, comme Ulysse

L’ensemble Doulce Mémoire vient de Touraine et inaugure nos « Variations d’Automne » en commémorant le cinq centième anniversaire de Joachim du Bellay avec de la musique Renaissance, une période faste de découvertes, de voyages et de créativité.

« Heureux qui, comme Ulysse » : ces premiers mots du sonnet le plus connu de Joachim du Bellay sont au cœur de leur programme et lient le répertoire Renaissance au slam d’aujourd’hui.

Vous entendrez Camille Fritsch, soprano, Hugues Primard, ténor, Florent Marie, luth, guitare Renaissance, Sébastien Wonner, épinette, Baptiste Romain, lyra da braccio, Denis Raisin Dadre, flûtes et direction

Après le concert nous recevrons nos adhérents et invités dans la salle adjacente pour célébrer les 70 ans des Samedis Musicaux, avec un cocktail festif et une grande exposition qui retrace les 70 ans des Samedis Musicaux.

Retour sur le concert

Une salle comble, beaucoup de jeunes et un concert magnifique où le public a pu découvrir des sonorités de toutes sortes : différentes flûtes à bec et plusieurs versions de la lyra da braccio, le luth et la guitare Renaissance, l’épinette et deux voix humaines magnifiques. L’écoute entre les six interprètes était à ce point palpable, traduite par une très grande homogénéité et équilibre sonore, sans oublier la belle transmission de la portée des poèmes. Le public ne s’y est pas trompé, a montré son enthousiasme jusqu’à un bis avec une œuvre de Ronsard, contemporain et ami de du Bellay. A la fin, la curiosité a poussé de nombreuses personnes du public sur la scène pour poser des questions sur les différents instruments qui s’y trouvaient.

Quelques photos

Photos © Didier de Royer

Messages des artistes